Famille

Faire un test de maternité : utilité et procedures

Les analyses génétiques permettent de faire des recherches approfondies sur les origines géographiques de la famille ou de détecter les risques de maladies comme le diabète ou Parkinson. C’est aussi un moyen de déterminer un lien entre un enfant et une mère présumée.

Comment se passe un test adn maternel ?

Les éléments nécessaires pour le test génétique

Pour faire un test génétique, il faut obtenir une partie du patrimoine génétique de l’individu. Sur le marché des tests adn, les entreprises envoient des kits pour permettre aux particuliers de ne pas se déplacer. 

Le prélèvement buccal pour le test adn maternelle

Comme vous pouvez le lire dans cet article sur le test adn maternelle, il faut faire un frottis buccal pour faire une analyse génétique destinée à déterminer le lien de parenté entre une mère présumée et un enfant. Celui-ci se fait à l’aide d’une sorte de coton-tige appelé écouvillon. Cependant, il faut préciser qu’il est aussi possible de faire une comparaison des gènes avec : 

  • Du sang
  • Un cheveu
  • Un ongle
  • Un bout de peau

L’envoi des échantillons d’adn vers le laboratoire

Le kit de test est reçu et envoyé par la mère présumée à un laboratoire en utilisant le réseau postal. Cela veut dire que les échantillons ADN doivent être protégés dans un contenant aseptisé et stérilisé, puis, glissés dans une enveloppe pré cachetée. Les résultats des tests sont confidentiels. 

Pourquoi faut-il faire un test adn maternel ? 

La possibilité d’un échange de bébé

C’est devenu un cas rare dans les établissements de maternité, mais cela est déjà arrivé dans le passé. Séparés de leur mère et mis dans un environnement plus sûr, certains nouveau-nés se retrouvent par dizaines dans une même pièce. En cas d’erreurs d’inattention de la part des sages-femmes, s’il y a un doute, on peut faire un test adn maternel pour la vérification de filiation. 

La recherche d’un enfant adopté

Un enfant adopté peut avoir envie de rechercher sa mère biologique ou inversement. Les documents perdus ou les circonstances de l’adoption, peuvent rendre les recherches difficiles, surtout quand l’enfant vient de l’étranger. Cependant, une analyse génétique ou un séquençage de l’adn peut servir de preuve de la maternité. 

Le test adn maternel pour prouver un enlèvement

Il y a des cas d’enlèvement ou de perte d’enfant tous les ans. Parfois, certains sont retrouvés des années après la tragédie. « C’est vraiment lui ! ». Pour être sûr de l’identité d’un enfant et que ce ne soit pas un autre qui lui ressemble, il est possible de faire un test génétique entre la mère et l’enfant. 

La valeur juridique du test adn maternel

La nécessité du consentement de la mère présumée

Le test génétique mère-enfant consiste à prélever un échantillon des deux personnes et de faire une comparaison à l’aide du séquençage des gènes. Le prélèvement est fait, seulement si la mère présumée donne son consentement pour faire les analyses.

Une demande faite au juge pour faire un test génétique 

Les analyses des marqueurs génétiques ne peuvent se faire en France que par ordonnance du juge. La première raison est pour la santé, afin de déterminer les risques de maladies génétiques comme la trisomie. Si c’est pour revendiquer le droit ou prouver une filiation entre un parent et un enfant, le mieux est de contacter un avocat pour entamer les procédures. 

Un laboratoire agréé par l’Etat

Pour que le test adn maternel soit valide aux yeux de la loi, c’est un laboratoire autorisé en France qui doit le faire. Le marché des tests génétiques est très vaste, mais seuls quelques établissements triés sur les volets peuvent être désignés par le juge. La fiabilité des résultats est de plus de 99 % si c’est positif et de 100 % si c’est négatif. 

Dans quel cas le test adn maternel est impossible ?

Le décès de la mère présumée

On ne peut réaliser un test adn sur une personne décédée. Certes, le séquençage génétique est possible, tant qu’il y a un échantillon de tissu. Mais on considère que la personne n’a pas donné son consentement, s’il est possible qu’elle soit la mère biologique. D’autres types de test adn peuvent se faire pour déterminer la filiation, comme le test adn frère et sœur ou la comparaison des marqueurs génétiques avec un oncle ou une tante. 

Le test génétique refusé par le juge

Selon les circonstances ou pour le bien et l’intérêt de l’enfant, un juge peut refuser d’accorder l’expertise adn

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