Auto / Moto

Déjouer les questions pièges au Code de la route

Selon le dernier rapport officiel du ministère de l’Intérieur, moins de 60 % des candidats au Code de la route réussissent du premier coup. En effet, l’Épreuve Technique Générale ou ETG n’est pas tellement complexe en soi. Ce sont surtout les questions pièges qui constituent un blocage, car nombreux ont du mal à les déjouer. Ainsi, pour mettre toutes les chances de votre côté, découvrez nos astuces permettant d’éviter les pièges les plus fréquents.

Sachez faire la différence entre les « je peux » et les « je dois »

La réussite de l’épreuve de code la poste ne repose pas uniquement sur la logique. Il vous faut en effet un bon esprit d’analyse pour distinguer les « possibilités » des « obligations ». Si l’examinateur vous demande ce que vous POUVEZ faire dans le cadre d’une situation donnée, assurez-vous de fournir toutes les alternatives possibles, AUTORISEES par le Code de la route. Si, par contre, pour une même situation, il vous est demandé ce que vous DEVEZ faire, veillez à proposer seulement les options obligatoires, IMPOSEES par le Code de la route. N’hésitez pas à faire des exercices et des simulations en ligne pour maîtriser cette distinction entre ce qu’il est possible à faire et ce qu’il faut impérativement faire.

Apprenez à détecter les fameuses « questions doubles »

Les questions doubles constituent une majeure partie des 40 questions qui vous sont posées lors de l’examen de code. Celles-ci ne sont pas forcément difficiles, mais vous devez savoir les détecter et vous armer de vigilance au moment d’y répondre. Ce type de question se divise généralement en deux parties, et doit ainsi comporter deux réponses, qu’elles dépendent ou non l’une de l’autre. Même si vous répondez correctement à la première étape, vous perdez le point si la seconde réponse est fausse. Réfléchissez bien avant de vous exprimer, car il n’y a pas de demi-point à accorder. Soit c’est 1, soit c’est 0 !

Avant même la récupération de votre numéro neph auprès de la préfecture, vous devez être en mesure de reconnaître les questions doubles et les différentes manières d’y répondre.

Faites très attention au piège du rétroviseur

Lors des sessions d’examen, le test du rétroviseur se fait généralement sur la base d’une image. Par rapport à la photo, on vous demandera si vous avez ou non le droit de dépasser le véhicule roulant devant vous.

Votre premier réflexe sera évidemment de voir si la route est bien dégagée, et donc de répondre par un « oui », car rien ne semble gêner votre passage. Ce que vous n’avez pas remarqué, c’est qu’il y a un véhicule derrière vous, et qu’il est lui aussi sur le point de vous dépasser. Si vous avez pris le temps de bien observer, vous auriez dû voir l’image de ce véhicule à travers le rétroviseur. Le fait d’avoir répondu positivement à la question indiquera alors que vous manquez de vigilance. Si vous avez été assez prudent, regarder dans le rétroviseur aurait été votre première réaction avant de dépasser.

Apprenez les thèmes relatifs aux nouvelles technologies

Candidat libre ou pas, vous n’échapperez jamais aux questions concernant les nouvelles technologies du véhicule. Ici, le piège n’est pas la question en soi, mais le fait que vous n’accordiez pas trop d’importance à ces thématiques lors de vos révisions. Sachez-le dorénavant, les nouvelles technologies, les dysfonctionnements mécaniques, et la sécurité de vos passagers sont des thèmes sur lesquels vous serez évalués. Bien avant votre examen, ne faites donc pas l’impasse sur les chapitres traitant du nombre d’airbags obligatoire, du taux maximal d’alcoolémie accepté, ou encore de la signification des voyants lumineux sur le tableau de bord.

Ne minimisez surtout pas ces éléments, car la sécurité de vos proches en voiture dépendra de vous. Si vous voulez obtenir un permis de conduire, vous devez prouver que vous êtes assez responsable pour vous mettre au volant.

Sachez détecter l’élément perturbateur

La recherche de l’élément perturbateur fait partie des thèmes que les candidats à l’examen du Code ne maîtrisent pas. Les questions paraissent toutes simples, mais les concernés ont tendance à ne pas y répondre correctement, par manque de vigilance ou de temps de réflexion. L’exercice consiste ici à repérer un objet, une personne, ou une situation pouvant être qualifié de « perturbateur ».

L’élément en question peut se trouver sur l’un des rétroviseurs, au second plan de l’image, à l’arrière de la voiture ou à n’importe quel autre endroit, mais c’est au candidat de le détecter.

L’élément perturbateur peut être :

  • Un panneau de signalisation classique ;
  • Une ligne blanche continue ;
  • Un chauffeur qui manifeste sa décision de s’engager ou de changer de direction en usant de son clignotant ;
  • Un « deux roues » qui effectue expressément un dépassement à droite ;
  • Des indications par rapport au temps qu’il fait ;
  • Un feu orange et le véhicule de derrière qui ne pense pas du tout à ralentir, etc.

La liste des questions pièges lors d’un examen de code n’est pas exhaustive. L’astuce est de prendre assez de temps pour réfléchir avant de valider définitivement votre réponse.

Avatar photo

Rastart

Rastart, votre magazine généraliste en ligne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *